Une mutation

En juin 2018, la Direction Parisienne remettait en mains propres au chef d’agence local, une lettre de mutation vers Auxerre.

Le Contexte

Le chef d’agence est arrivé après la période difficile 2009-2014 qui a conduit notamment au départ d’une dizaine de salariés sur la Martinique sur une équipe comptant une vingtaine de personnes. Et côté Guadeloupe, pas mieux : de nombreux départs également et autres…

C’est donc dans ce contexte qu’ est arrivé le chef d’agence avec comme objectif personnel de remettre en place de la cohésion, de l’écoute, de l’échange… C’est sur ces bases que la Martinique a pu se reconstruire et croître avec + 32 % de chiffre d’affaires sur la période 2014-2017, cette dernière année constituant une année record. Et côté marge, la région Antilles a toujours participé aux bénéfices de l’entreprise.

Pourquoi ?

Alors la Direction Parisienne a-t’elle :

• eu peur du nouveau Directeur Général Groupe, au moment de faire un point sur les résultats mi-année lors d’une réunion tenue début juillet ?

  

  En effet les résultats des Antilles n’étaient pas au niveau escompté du fait d’événements non anticipables dans le budget notamment côté Guadeloupe : congés maternité suivis de congés parentaux, décès accidentel d’un collègue (cadre privé) et embauches ayant pris du retard. Ces éléments étaient facilement justifiables mais peut-être moins probants qu’une décision expéditive de sortie du chef d’agence,

• voulu se débarrasser d’un chef d’agence bien au fait de la mauvaise gestion de celle-ci pour un projet de déménagement, en lui fournissant un budget d’aménagement bien trop faible et en réalisant une bourde dans la résiliation de baux mettant à mal ce projet ?
• voulu mettre un terme à la cohésion d’un groupe retrouvé qui par les résultats obtenus démontrait que le management bienveillant local pouvait s’affranchir d’un management parisien rétrograde ?

De la mutation à la rupture conventionnelle

Toujours est-il que le chef d’agence a reçu sa lettre de mutation vers Auxerre sans information préalable. Ayant justifié son impossibilité de se déplacer hors de la Région Antilles-Guyane pour des raisons familiales, il a conclu avec la Direction Parisienne une rupture conventionnelle et est donc parti avec une prime prenant en compte ses 20 années d’ancienneté. Et on nous expliquera encore en fin d’année que les enveloppes d’augmentation/primes sont vides ! Quel gâchis !

Nous souhaitons donc bien du courage à l’ensemble du personnel des Antilles !